L'album utilise également des extraits sonores du film. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Personnellement je tends toujours à mettre en contraste la version officielle des évènements - sans doute parce que j'ai grandi sous le fascisme. Cette scène est inspirée d'un gag de Les Lois de l'hospitalité (1923) de Buster Keaton où un train coupe la corde qui ligote Willie McKay (Keaton) avec le « méchant »[17]. Celui-ci devra donc le soigner pour connaître le nom en question. Clint Eastwood interprète « Le Bon » ou « l'Homme sans nom », ou « Blondin » un chasseur de primes flegmatique et arrogant qui est en compétition avec Tuco et Sentenza dans la course au trésor caché, au milieu de la guerre de Sécession. En Italie, le film a rapporté plus de deux milliards de lires lors de sa sortie initiale et plus de 300 millions de lires à l'occasion de deux ressorties en 1969 et 1983[33]. LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND(IL BUONO, IL BRUTTO, IL CATTIVO) Résumé : Alors que la guerre de Sécession fait rage, trois hommes sans scrupule se lancent à la recherche d’un butin confédéré en pièces d'or. Sentenza arrive, armé lui aussi, et ordonne à Blondin d'aider Tuco. « Le Bon » abat un des hommes de « la Brute ». Il fut impressionné par la précision du travail de Leva. Cependant, la première explosion étant plus réussie, toutes les prises de vues de la chute des débris proviennent des images de cette explosion[21]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 90⁄100, sur la base de 7 critiques collectées[36]. Attention, film culte ! Lorsque Leone lui offre un rôle dans son prochain film, celui-ci hésite, bien qu'il s'agisse de sa seule offre de travail. La présence du cigare de Blondin est un symbole très important dans le film. Le cimetière de Sad Hill, où a lieu le duel final du chef-d'oeuvre de Sergio Leone Le Bon, la brute et le truand, compte p armi les décors mythiques du cinéma. Wallach risque également sa vie dans la scène où lui et Brega doivent sauter hors du train en mouvement. « Dans notre profession nous devons faire preuve de curiosité et porter attention aux films des autres - de quelle façon ils fonctionnent, ce qui s'y passe. À l'origine, Leone voulait que Charles Bronson interprète Sentenza, mais celui-ci était déjà en train de tourner Les Douze Salopards (1967). Aujourd’hui, 30 ans tout juste après la mort de Sergio Leone, Sad Hill est devenu un lieu de pèlerinage. Dans un village voisin, dévasté par l'artillerie des deux armées, Tuco rencontre un chasseur de primes qu'il a blessé au début du film et qui cherche à se venger. On utilisa des teintes amorties : noir, marron, beige, étant donné que les édifices étaient en bois et que les couleurs des paysages étaient plutôt vivantes[8]. La version DVD de 2003 en propose une reconstitution à partir de ces éléments. Après avoir quitté la mission, Tuco et Blondin guéri, déguisés en soldats confédérés, sont capturés par un groupe de soldats de l'Union et sont conduits dans un camp de prisonniers[2]. L'histoire du film Le Bon, la Brute et le Truand est supérieure à celles des deux films précédents, avec ses grands thèmes épiques, éthiques et historiques. Comme tout bon western, il y a d'abord une eglise au… Cela créait l'atmosphère de la scène et influençait clairement les interprètes. Durant leur enfance, les deux hommes furent compagnons de classe[28],[29]. Ce fut Eastwood lui-même qui insista pour déplacer leur position vers un endroit plus sûr. Les problèmes commencèrent lorsqu'arriva le moment de le faire exploser. Le film peut être considéré, d'une certaine façon, comme une préquelle alternative de Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus. Je ne sais pas si c’est pour sa qualité cinématographique, qui pour moi est évidente, ou si c’est parce qu’il a été tourné ici, chez moi.". Aix-en-Provence Voir plus de villes. Mais ma plus profonde sympathie sera toujours pour Tuco… Il sait être touchant avec toute cette tendresse et cette humanité blessée. Parmi les figurants, on trouve 1 500 soldats locaux. Son expression sombre et pensive, avec ses yeux à demi-fermés, pourrait faire de Blondin le stéréotype idéal du « méchant ». La moitié de l'équipe et des figurants parlait l'espagnol. Aux commandes de la diligence de Bill Carson, Tuco arrive à un avant-poste sudiste et demande à un officier s'il y a un hospice dans les environs. Celui-ci répondit : « Il me faut 300 figurants, des diligences, des cavaliers, des soldats et tout le reste. Un grand bravo pour ce travail de grande qualité, et surtout le travail de repérage pour retrouver tous les lieux de tournage, encore bravo et merci ! « Un mec qui ne fait rien, ne dit rien… n'a même pas un nom ! Ce n'était pas une chose facile à faire. Leone permet à Wallach d'effectuer des modifications à son personnage, dans la mise en scène et dans sa façon de bouger. Pour Sean Axmaker, du Seattle Post-Intelligencer, il s'agit du « western spaghetti ultime », une odyssée cynique à la réalisation audacieuse et transcendée par la musique d'Ennio Morricone[42]. Nous le tournerons quand nous pourrons. Dans le film, le personnage d'Eastwood est désigné avec le surnom Blondin puisque personne ne connait son vrai nom. Il se retrouve aussi dans les listes des meilleurs films de tous les temps des magazines Mr. Showbiz[37], Empire (à la 25e place)[38] et Time Out[39]. Eli Wallach se souvient que Leone utilisait la lumière et l'ombre en s'inspirant de Vermeer et de Rembrandt[8]. Le pont fut entièrement reconstruit en une nuit et le matin suivant, il explosa de nouveau, cette fois avec toutes les caméras en fonction. On utilise ensuite ce thème dans le film pour représenter les trois personnages principaux, en utilisant un son différent pour chacun : une flûte soprano pour Blondin, un ocarina de type arghilofono pour Sentenza et une voix humaine pour Tuco. Je les comprends mieux parce que mes idées sont plus près des leurs. » Clint, avec sa tête de western, frappait son script de doublage sur le pupitre et disait de sa voix froide et susurrante : « Je répète exactement ce que j'ai dit sur le plateau. film de Sergio Leone sorti en 1966. À ce moment, aucun des films italiens de Eastwood n'est encore distribué en Amérique. Sa narration est à la fois linéaire, sans les flashbacks récurrents très présents dans Et pour quelques dollars de plus et Il était une fois dans l’Ouest, et parallèle, accompagnant chaque personnage. Après la sortie du film, les critiques furent diverses, sous l’influence de la dépréciation du western spaghetti outre-Atlantique. Après quelques brutalités, les habitants de Socorro se mettent en rang pour payer. Le bibliothécaire de la bibliothèque du Congrès (la plus grande du monde), me répondit : « Je crois que vous vous trompez. La musique de Morricone fut en grande partie écrite avant le début du tournage, ce qui représentait une amélioration par rapport aux films précédents, où des limitations de budget ne permettaient pas une telle flexibilité. Il développe une relation amitié-haine avec Tuco qui le surnomme « Blondin ». Dans le début du film, ce thème est exécuté d’une façon originale : deux voix masculines vocalisent en duo, l'une criant « Ah ! Wallach mentionne cette anecdote dans son autobiographie, tout en déplorant que Leone, bien qu'il fût un réalisateur brillant, n'eût mis en place aucune mesure de sécurité lors du tournage des scènes dangereuses[16]. Ce n'est pas le cas des deux autres personnages. Dans le film Z de Costa-Gavras, on peut voir des hommes de main renverser une grande affiche du film (vers 16 min 55 s). Parmi les plus célèbres westerns de l'histoire du cinéma, il est considéré comme la quintessence du style « western spaghetti ». » Eh bien, j'y suis retourné après deux ou trois jours et ce type me regardait comme s'il avait vu un fantôme. Mais ceci n'était pas un film normal[6]. Ils étaient extrêmement éloignés du style de Leone. Sergio Leone ne souhaitait pas que la musique se limite à la répétition des thèmes de chaque personnage, et en attendait un rôle complexe, passant de l’humour au lyrisme, tragique et baroque. Plus tard, il acquiert son fameux poncho dans un champ de bataille puis clôt l'histoire en partant à cheval depuis le cimetière avec la moitié du magot de Bill Carson (100 000 $), laissant l'autre moitié à Tuco. Le Bon, la Brute et le Truand de SERGIO LEONE. Avec un tel CV, Roscoe Tanner aurait dû profiter d’une paisible vie de retraité, au lieu de quoi il accumule les arrestations pour de … ». Considérant le côté méthodique et prudent de ma personnalité, je ressemble aussi à Blondin. Et les monticules, nous les avons élevés un par un en utilisant un cercueil vide, de la même façon que les enfants font des châteaux de sable sur la plage avec un seau vide. C'était comme les images que j'avais vu d'Andersonville… Vraiment comme une photographie de Brady[6]. Le premier à être présenté est Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, un criminel ayant commis de nombreux délits et dont la tête est mise à prix. La phrase écœurée de Blondin qui commente la bataille du pont : « Je n'avais encore jamais vu crever autant de monde... » synthétise ce que Leone voulait transmettre[6]. Je suis fait un peu comme ces trois hommes. Les trois protagonistes jouèrent leurs rôles en anglais et furent doublés en italien pour la première du film à Rome. » et l'autre « Eh ! Cependant il n'avait jamais eu à préparer une explosion d'une telle dimension. ». À la fin du film, il élimine les membres du clan des Rojos. Les vêtements de Tuco sont choisis par Wallach lui-même[6]. Cependant, cette séquence n'aurait peut-être pas eu autant d'impact sans la trame musicale exaltée d'Ennio Morricone. Ce projet plaît immédiatement aux deux forbans : si le pont disparaît, les deux armées s'en iront, et ils auront le champ libre pour continuer leurs recherches. Cette anecdote devint une légende dans le monde du cinéma. Une célèbre séquence manquante du film ne figure dans aucune version. Moi j en suis convaincu depuis que j ai découvert ces 3 personnalités qui vous ferons aimer ce village. Et pour Olivier Père, des Inrockuptibles, c'est « un western génialement stylisé […] entre commedia dell'arte et tragédie »[46]. Donati raconte : « Clint Eastwood simplifiait parfois les choses, lui qui, après ce troisième film avec Leone, avait avec lui une relation réciproquement cordiale du style : « Sans moi, tu ne serais rien, espèce d'idiot. Blondin s'en va avec la moitié de l'or, laissant l'autre moitié, mais pas de cheval, à un Tuco fou de rage, courant avec la corde autour du cou[2]. C’est le personnage le plus détaillé, on rencontre son frère, on comprend d'où il vient et pourquoi il est devenu un bandit, tandis que les deux autres personnages principaux demeurent mystérieux. Tuco connaît le nom du cimetière où se trouve l'or, mais Blondin connaît le nom de la tombe où il est enterré. Aucune raison officielle n'est indiquée, mais certains affirment que ce travail fut accompli pour régler les problèmes de synchronisation et pour donner l'impression que le film était tourné directement en anglais. Le compositeur italien Ennio Morricone est mort à l'âge de 91 ans, retrouvez ses plus grandes… Ebert souligna la caractéristique remarquable de Leone qui créait une proximité du public avec les personnages en lui donnant l’exacte vision personnelle de chacun. Pour cette raison, je doute toujours de ce qui est annoncé. Quentin Tarantino estime que c'est « le film le mieux réalisé de tous les temps »[50]. Contexte : la scène se passe à Socorro, un village texan situé sur la ligne de front. En Italie, Gian Luigi Rondi, journaliste du Tempo, tout en appréciant le film dans son ensemble et notamment la véracité des affrontements, en critique la lenteur, le manque de tension, l’histoire parfois trop lente, trop statique avec des pauses excessives, défauts marquants pour un western, même à vocation parodique[44]. Finalement, le film coûtera 1,3 million, une somme astronomique si on pense aux conditions précaires dans lesquelles Leone avait dû travailler seulement deux années plus tôt[6]. Mais Tuco est aussi une créature toute instinctive, un bâtard, un vagabond[6]. Pour Leone, l'idée de l'arène était cruciale, comme un clin d'œil morbide, puisque les spectateurs de ce duel étaient tous morts. Sachant que Blondin mentirait au lieu de lui donner le vrai nom de la tombe, il décide de former une alliance avec Blondin. Ils font des films en mesurant tout avec une balance de pharmacien : quatre acteurs et demi italiens, deux virgules cinq acteurs espagnols, un Américain. Entre-temps, Sentenza a suivi la trace de Bill Carson jusqu'à ce camp, où il est devenu sergent gardien en uniforme. Leone rejeta tout leur script, y trouvant trop de bouffoneries, et reprit complètement en main le scénario avec Donati. Clint Eastwood et son personnage ne furent également pas épargnés par la critique. Le fameux western spaghetti, sorti en 1966, figure parmi les plus célèbres westerns de l'histoire du cinéma. Le scénariste de Leone, Luciano Vincenzoni, a cependant déclaré plusieurs fois avoir écrit le scénario d'une suite, Le Bon, la Brute et le Truand, deuxième partie, se déroulant environ 20 ans après le film original[8]. Saga Clint Eastwood Le bon, la brute et le truand (1966) 1. Format de projection. Pour résoudre ce problème, une digue fut construite par l'armée espagnole, en aval de la zone choisie pour filmer, permettant d'élever la hauteur de l'eau au niveau désiré (la digue est visible quand Tuco et Blondin s'approchent de la rivière pour traverser après l'explosion). Ici aussi, on voit donc le peu d'attention porté par Leone aux questions de sécurité, ce qui amena Eastwood à conseiller à Wallach de « ne jamais faire confiance à personne dans un film italien[22]. ». L'actrice (, « Sergio voulait me connaître et avait la pellicule de, « Oui, maintenant je peux faire ce que je veux. Le scénario fait l'objet d'une novélisation sous le même titre par Joe Millard (Série noire no 1254).

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