52 sont relâchés par absence de faits attestés. Les habitants des quartiers sensibles ont donc tendance à rapporter que la rénovation urbaine n'a pas amélioré leurs conditions de vie[136]. On compte autant de majeurs que de mineurs, la tranche d'âge des 18 à 21 ans étant la plus représentée. Les premières violences sont des actes de vandalisme spontanés et isolés : un cercle de jeunes révoltés incendie des véhicules et des poubelles, puis attaque des pompiers et des policiers, et enfin des CRS[33]. Emeutes de 2005 : il y a 10 ans, les banlieues s'embrasaient 1 / 22 Il y a près de dix ans, le 27 octobre 2005, deux adolescents, Zied et Bouna, perdaient la vie dans un transformateur électrique après une course-poursuite avec la police. Pourquoi leurs parents ne peuvent pas acheter un appartement ? Le terme de « racaille » employé par l'élue frontiste et le député UMP suscite la colère du maire de Clichy-sous-Bois, Olivier Klein, qui le qualifie de « pas respectueux du deuil des familles, ni même de la décision de justice qui a été rendue. Le 3 novembre, la Russie recommande la prudence à ses ressortissants en France[93]. C'est aussi le cas en Italie, où le chef de l'opposition Romano Prodi dit à des journalistes que « L'Italie a les pires périphéries d'Europe. Du côté des émeutiers, il n'y a pas eu de comptage, mais les hôpitaux publics n'ont pas signalé d'afflux particuliers de blessés[75]. On compte des zones urbaines sensibles touchées dans une quarantaine de départements[47]. Le « communautarisme » et le « multiculturalisme » sont également souvent mis en cause[116]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le journaliste de Rue89 David Servenay relève qu'« en décrétant l'état d'urgence, le Premier ministre Dominique de Villepin réclame aussi l'intervention de l'armée aux côtés de la police, mais la hiérarchie militaire et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'y opposent. [La police] peut d’autant plus se le permettre que les policiers savent pertinemment que, dans la plupart des cas, les jeunes ne réagiront et ne porteront pas plainte. Sur les 300, on compte 122 majeurs et une légère majorité de personnes qui ne sont pas connues des services de police. Une de ses actions mentionnées est de « débrancher le transfo d'EDF avant que Zyed et Bouna n'arrivent »[145]. La première pierre du gymnase Jean Macé du Blanc-Mesnil, détruit dans la nuit du 3 au 4 novembre, est posée en octobre 2010 pour un équipement plus imposant que le précédent. On comprend pourquoi ces enfants courent dans les rues », « donner à penser que les problèmes actuels des banlieues seraient directement liés à la polygamie est gênant, voire insupportable », « les autorités cherchent des boucs émissaires […] Le principal problème pour l'intégration c'est l'emploi », « nettoyage au karcher, sortez les dossiers du placard, c'est à L’Élysée que se cachent les plus grandes des racailles », « Oui des reuf ont réagi face aux propos outranciers / Un crime impuni d'la gazeuse dans une mosquée / Du Mirail au Bosquet engrenage dramatique / L'effet fait boule de neige, faute au matraquage médiatique », « détresse émotionnelle arrivée à un niveau extrême », « débrancher le transfo d'EDF avant que Zyed et Bouna n'arrivent ». D'autres opérations de renouvellement urbain sont mises en place, par exemple l'ajout de voies publiques et de transports en commun pour désenclaver les quartiers sensibles, souvent à l'écart de la ville[136]. 163 vehicles went up in flames on the 20th night of unrest, 15 to 16 November, leading the French government to claim that the country was returning to an "almost normal situation". Elles sont les plus importantes en France depuis Mai 68, et sans équivalent en Europe avant les émeutes de 2011 en Angleterre. Firefighters attempted to resuscitate Gaham but were unsuccessful. Les dirigeants politiques n'expriment pas d'excuses officielles, et le ministre de l'Intérieur déclare : « Il s'agit bien d'une grenade lacrymogène en dotation des compagnies d'intervention (...) ce qui ne veut pas dire que c'est un tir fait par un policier » : les tensions s'attisent, car le modèle est conçu pour ne pas pouvoir être renvoyé par des manifestants[23]. En tout, on compte 151 000 logements démolis, 136 000 reconstruits et 320 000 réhabilités. Il inclut aussi une chanson composée et interprétée par les élèves du collège Robert-Doisneau[143]. Claude Goasguen mentionne les « voyous qui sabotent la banlieue »[39] et Roger Karoutchi parle de « minorité de délinquants qui terrorisent les quartiers afin de préserver leurs trafics lucratifs »[40]. Parce que la culture, parce que la polygamie, parce que les origines sociales font qu'il a plus de difficultés », « Tout le monde s'étonne : pourquoi les enfants africains sont dans la rue et pas à l'école ? - 74 bâtiments relevant … Dans un appartement, il y a trois ou quatre femmes et 25 enfants. Paris region, Toulouse, Toulouse, Lille, Lyon, Strasbourg, Marseille, Lyon, Toulouse, Carpentras, Dunkirk, Amiens, Grenoble, Toulouse, Faches-Thumesnil, Halluin, Grenoble, Paris region, Arras, Brest, Vitry-le-François, Romans-sur-Isère. En 2007, les deux policiers sont mis en examen pour non-assistance à personnes en danger[84]. Cherchant à se cacher dans un transformateur électrique, Bouna Traoré et Zyed Benna meurent par électrocution dans l'enceinte d'un poste source à 18 h 12. À droite, le député UMP des Alpes-Maritimes Éric Ciotti se « réjouit » de la relaxe des fonctionnaires alors que la députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, affirme que « ce verdict prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d'une bavure policière ». Une rumeur rapidement démentie laisse entendre que des grenades lacrymogènes ont été envoyées dans l’enceinte même de la mosquée[27]. Nicolas Sarkozy, interior minister at the time, declared a "zero tolerance" policy towards urban violence after the fourth night of riots and announced that 17 companies of riot police (CRS) and seven mobile police squadrons (escadrons de gendarmerie mobile) would be stationed in contentious Paris neighborhoods. De même, le président sénégalais Abdoulaye Wade appelle à « casser les ghettos et intégrer les Africains qui demandent à être intégrés »[102]. Roger Karoutchi suppose que les jeunes sont « par des petits groupes soit très marqués pour leur suractivité islamiste, soit très marqués à l'extrême gauche[128] ». D'après le député communiste Jean-Claude Sandrier, « les autorités cherchent des boucs émissaires […] Le principal problème pour l'intégration c'est l'emploi »[134]. : Essai sur les violences urbaines françaises, Études monographiques sur les violences urbaines de 2005 par le Centre d’analyse stratégique du gouvernement français, Mise en œuvre des dispositifs de solidarité créés à la suite des événements intervenus dans les territoires franciliens au mois de novembre 2005, Rapport 2005 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles, Violences et dégradations urbaines du nouvel an en France, « Comprendre les territoires des banlieues françaises, 10 ans après », Heure par heure les principaux événements, « Banlieues, 10 ans après les émeutes : un échec made in France », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Émeutes_de_2005_dans_les_banlieues_françaises&oldid=177082433, Pages avec des arguments non numériques dans formatnum, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises sont des émeutes qui ont commencé à Clichy-sous-Bois à la suite de la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique alors qu’ils cherchent à échapper à un contrôle de police et de l’envoi involontaire, trois jours plus tard, d’une grenade lacrymogène à l’entrée de la … L'ensemble des émeutiers sont identifiés comme des « Arabes » et les violences interprétées comme un clash des civilisations sur fond de conflit religieux qui menacerait l'Occident. Gaham died at the age of 34; this was the first death caused by the period of civil unrest. En 2006, Keny Arkana sort une chanson intitulée Nettoyage au Karcher, référence directe à la citation de Nicolas Sarkozy prononcée quelques semaines avant le déclenchement des émeutes. Les médias anglo-saxons sont accusés par des journalistes français d'avoir exagéré la situation[115]. Pour le politologue et islamologue Gilles Kepel, les émeutes de 2005 « permettent, à côté de la participation politique massive des enfants de l’immigration musulmane, l’émergence d’une minorité salafiste visible et agissante »[125]. ABC News (4 November 2005), "Paris Riots in Perspective". Ils sont tellement bondés que ce ne sont plus des appartements, mais Dieu sait quoi ! Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan lie les émeutes au mécontentement populaire dû à l'interdiction du voile à l'école, tandis que Dominique de Villepin répond : « c'est sans rapport »[103]. "People are joining together to say we've had enough", said one protester. Philippe Jeammet, psychiatre, estime que « plus l’adolescent a peur, plus il est tenté de faire peur pour dissimuler son anxiété ». Pendant la nuit du 6 au 7 novembre, l'émeute est comparable en province et en région parisienne : à partir de la nuit du 7 au 8 novembre, elle devient majoritaire en province. La principale victime « directe » est une femme handicapée de Sevran, gravement brûlée le 2 novembre dans un bus attaqué dont elle n'a pas pu sortir en raison de son handicap[75]. ", Chabal, Emile. These riots involved youth of predominantly African, North African, and Arab heritage in violent attacks, and the burning of cars and public buildings . En Australie, le premier ministre John Howard justife sa réforme sur les relations industrielles par les émeutes en France qui auraient été causées par un taux de chômage élevé[98]. Le 27 octobre 2005, dans le quartier de la Duchère à Lyon, dix voitures sont incendiées après une opération de destruction d’un immeuble en présence du ministre des Affaires sociales et du maire de la ville, qui qualifie l'acte de « purement ludique, sans autre motif que de jouer avec l’attention médiatique »[4]. Le 20 juin 2005, un enfant est tué par une balle lors d'une fusillade entre deux bandes rivales à la Cité des 4000 à La Courneuve. Il faudrait cerner le coin. He told parliament that 120 foreigners, "not all of whom are here illegally" – had been called in by police and accused of taking part in the nightly attacks. Des mouvements de rue commencent dans la soirée du 27 octobre, ciblant les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers de Paris[26]. D'autant plus que le phénomène des émeutes constitue un déjà vu en Angleterre en 1987 et 2001 ou en Belgique en 1991. Le 13 novembre, Jean-Marie Le Pen s'amuse sur RTL qu'on dise que Nicolas Sarkozy a copié les préconisations d'instaurer l'état d'urgence exprimées par Marine Le Pen le 4 novembre[55]. Initially confined to the Paris area, the unrest subsequently spread to other areas of the Île-de-France région, and spread through the outskirts of France's urban areas, also affecting some rural areas. Voici un bilan chiffré des émeutes qui ont eu lieu dans les banlieues françaises entre le 27 octobre et le 17 novembre 2005. Rioting took place in the city center of Lyon on Saturday, 12 November, as young people attacked cars and threw rocks at riot police who responded with tear gas. La nuit suivante, Lille, Toulouse, Strasbourg et Bordeaux sont aussi touchées. Dans son témoignage, Altun affirme que les trois adolescents fuient en voyant une voiture de police dont un policier descend avec un pistolet flashball à la main : ils ne veulent pas être en retard chez eux pour le repas de coupure du Ramadan, à 18 heures. Il remarque que, même si la tendance à long terme du niveau de violence juvénile masculine est une baisse continue, des remontées sont observées lorsque le passage du pouvoir de la vieille à la jeune génération est rendu difficile par une forte croissance démographique, ou une longue période de paix, limitant la canalisation de la violence par le combat guerrier. Émeutes de 2008 au Cameroun; Émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel; Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises; Émeute à Jos de 2010; Mai 68 en France; Émeutes de 1992 à Los Angeles; Émeutes de 1981 à Casablanca; Émeute de 2008 en Grèce Jean-Claude Dassier, le directeur général de la couverture des actualités sur TF1, admet avoir censuré la couverture médiatique des émeutes pour ne pas encourager les politiques d'extrême-droite[111]. Les émeutiers se fondent donc sur un sentiment de légitimité morale face au « déni mensonger » des autorités[60]. Gaham attempted to extinguish the fire and fell unconscious due to smoke inhalation. »[62] La pression la plus répandue est celle des contrôles d'identité quasi-systématiques et vécus comme une brimade, dans la lignée d'un racisme supposé de la police : « ils ne respectent pas nos enfants. Ako HAMDAOUI. The trial ended up without any convictions, triggering an outcry. Un an après les émeutes, les maires des villes où les émeutes ont eu lieu s'alarment de l'absence d'actions entreprises par le gouvernement pour améliorer la situation, indiquant que les quartiers concernés ont le sentiment que rien n'a changé. L'avocat des jeunes décédés Me Jean-Pierre Mignard estime que « la parole de deux policiers blancs l’emporte sur toute autre considération[88] ». La politique publique des emplois aidés permet une certaine insertion sociale et professionnelle des populations en difficulté : leur arrêt crée un fort ressentiment dans les quartiers touchés. C'est aussi le point de vue de Michèle Alliot-Marie, selon laquelle les vrais fautifs sont un « petit nombre de personnes [qui] vit dans l'économie souterraine, de trafic de drogue ou autre, et qui n'ont aucune envie que l'ordre, la paix et le respect de la loi soient ramenés dans les quartiers[128] ». Source : déclarations du ministère de l'Intérieur. [1], Commenting on other demonstrations in Paris a few months later, the BBC summarised reasons behind the events included youth unemployment and lack of opportunities in France's poorest communities. D'où l'action juridique en 2009 d'une vingtaine de collectivités locales de Seine-Saint-Denis pour faire reconnaître la responsabilité de l'État[78]. Les acteurs associatifs de Seine-Saint-Denis témoignent d'une frustration due à la suspension des crédits de l'État aux associations entre mars et septembre 2005. ", Haddad, Yvonne Yazbeck, and Michael J. Balz, "The October Riots in France: A Failed Immigration Policy or the Empire Strikes Back? Rousseau, Ingrid Associated Press (31 October 2005). https://fr.wikipedia.org/wiki/Émeutes_de_2005_dans_les_banlieues_françaises On 7 November, French premier, Dominique de Villepin, announced on the TF1 television channel the deployment of 18,000 police officers, supported by a 1,500 strong reserve. Elle y chante « nettoyage au karcher, sortez les dossiers du placard, c'est à L’Élysée que se cachent les plus grandes des racailles »[141]. The Syndicat de la Magistrature, a magistrate trade-union, criticized Sarkozy's attempts to make believe that most rioters were foreigners, whereas the huge majority of them were French citizens. Pour le Conseil national des villes, les émeutes pourraient se reproduire, la situation ne s'étant pas améliorée[33]. Avec des émeutiers jeunes et venant de famille monoparentales nombreuses, la solidarité se fait entre les jeunes de chaque cité en cas de problèmes avec la police, d'où que vienne la faute[33]. La partie civile annonce alors son intention de former un pourvoi en cassation[89]. [55] A demonstration against the expulsion of all foreign rioters and demanding the end of the state of emergency was called for on 15 November in Paris by left-wing and human rights organizations. [19], The head of the Direction centrale des renseignements généraux found no Islamic factor in the riots, while the New York Times reported on 5 November 2005 that "majority of the youths committing the acts are Muslim, and of African or North African origin" local youths adding that "many children of native French have also taken part. "France: the riots and the Republic. On 8 November, President Jacques Chirac declared a state of emergency,[13][14] effective at midnight. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, exclut la faute policière et déclare que les trois victimes n'étaient pas poursuivies par la police[19],[20]. One Year After the Uprising in the French Suburbs: We Can’t Afford to Forget Them, Some politically incorrect reflexions on violence in France, The Guardian: Questions over the country's ability to integrate its Muslim population, Spiked Magazine: Letter from a Burning Banlieue, WHY IS FRANCE BURNING? », « casser les ghettos et intégrer les Africains qui demandent à être intégrés », « soutenir la politique de banlieues de Nicolas Sarkozy », « prendre tant de précautions quand il s’agit du pouvoir et si peu lorsqu’il s’agit du contre pouvoir », « forme d'insurrection non organisée avec l'émergence dans le temps et l'espace d'une révolte populaire des cités, sans leader et sans proposition de programme », « plus l’adolescent a peur, plus il est tenté de faire peur pour dissimuler son anxiété », « demandé aux préfets que les étrangers, qui sont en situation régulière ou irrégulière, qui ont fait l'objet d'une condamnation, soient expulsés sans délai de notre territoire, y compris ceux qui ont un titre de séjour. Le ministère de l'Intérieur déclare devant l'Assemblée nationale que 75 à 80 % des émeutiers sont des délinquants connus. Or, des jeunes, qui étaient à proximité du bâtiment religieux, ont jeté des projectiles sur la police lorsque celle-ci faisait sa ronde », « Il s'agit bien d'une grenade lacrymogène en dotation des compagnies d'intervention (...) ce qui ne veut pas dire que c'est un tir fait par un policier », « c'est à partir de ce moment-là que les émeutes se sont généralisées à la France entière, « la baisse des subventions (...), le démantèlement de la prévention », « minorité de délinquants qui terrorisent les quartiers afin de préserver leurs trafics lucratifs », « plus aucun lien avec la mort des deux jeunes », « avant de parler d'insécurité, il faut peut-être parler de justice sociale », « de nature à provoquer ou entretenir le désordre sur la voie et dans les lieux publics », « en décrétant l'état d'urgence, le Premier ministre Dominique de Villepin réclame aussi l'intervention de l'armée aux côtés de la police, mais la hiérarchie militaire et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'y opposent. [62], Murders of Jean-Claude Irvoas and Jean-Jacques Le Chenadec, Allegations of an organized plot and Nicolas Sarkozy's comments, State of emergency and measures concerning immigration policy, CS1 maint: multiple names: authors list (, Learn how and when to remove this template message, Direction centrale des renseignements généraux, fr:Violences urbaines de 2005 en banlieue française#Bilan des journées passées, Response to the 2005 civil unrest in France, "Scotsman" on renewal of state of emergency, Indymedia on renewal of state of emergency, #torched cars, "Emeutes de 2005 : cinq ans de prison pour l'agresseur de Le Chenadec", "Après la mort de Jean-Claude Irvoas, des habitants affligés", "Compte Rendu Detaille Des DEcisions Du Conseil Municipal", "Behind the Furor, the Last Moments of Two Youths", "French teens electrocution case linked to 2005 riots reopens", "L'antiterrorisme, selon le patron des RG", "Le Conseil d'Etat refuse de suspendre l'état d'urgence", "Banlieues : Les violences se stabilisent – Société – MYTF1News", "Europe | Riot erupts in French city centre", "Le Nouvel Observateur Actualités en temps réel, Info à la Une", "Europe | France extends laws to curb riots", "10 Officers Shot as Riots Worsen in French Cities", "Europe | Ghettos shackle French Muslims", "Europe | Violence exposes France's weaknesses", "3 in rioting in suburb of Paris get jail terms", "France: Growing Signs of Unrest Among Muslims", "Fires of 'civil war' erupt in Paris | The Observer", "Riots Plague Paris Suburbs for Sixth Night", "Europe | French riots spread beyond Paris", "754 véhicules incendiés, 203 interpellations", "1 295 véhicules ont brûlé cette nuit, le plus lourd bilan depuis le début des émeutes", "Une nuit marquée nombreuses violences surtout en province", "France plans curfews to curb spiralling riots", "Business & Financial News, Breaking US & International News", "Banlieues en crise : baisse sensible des violences, premiers couvre-feux", "Banlieues: couvre-feu appliqué dans cinq départements, la violence recule", "Chirac Seeks to Learn Lessons From Unrest", "Incidents pour la seizième nuit consécutive en France, la police en alerte", "Unruhen flauen weiter ab: 162 Autos in Frankreich angezündet – Nachrichten", "Le retour au calme semble se confirmer dans les banlieues", "Erneut Nacht der Zerstörungen in Frankreich: Unruhen ebben aber langsam ab – Nachrichten", "The Times | UK News, World News and Opinion", "Comprendre avant de juger : à propos des émeutes urbaines en France (by anthropologist Alain Morice)", "Die Banlieues kommen nicht zur Ruhe: Besorgte Blicke aufs Wochenende – Nachrichten", "French TV boss admits censoring riot coverage | Media", "De Villepin interview: Full text – Nov 29, 2005", "French Rap Musicians Blamed for Violence", Journal of Asian Security and International Affairs, "France's Chirac says restoring order top priority", "Chirac, Lover of Spotlight, Avoids Glare of France's Fires", French Riots: A Failure of the Elite, Not the Republic, French Riots: A Wake-up Call for the West, The Indypendent, French Right Reviles Rappers, The Indypendent, Photos of Clichy-Sous-Bois, Montfermeil, and Aubervilliers, Emmanuel Todd interview on the 'French riots', Essays about the riots written by social scientists, A left wing analysis, in French of the crisis in the banlieues. À 17 h 25, le commissariat ordonne à la BAC 833 de se rendre sur place[11]. En chemin, ils passent à proximité d’un chantier de logements en construction. Elles reprennent dans la nuit du 30 au 31 octobre 2005, après le lancer d'une grenade lacrymogène à l'entrée de la mosquée Bilal à Clichy[32]. En Seine-Saint-Denis, 300 hommes sont arrêtés et aucune femme. De fait, la banlieue est une poudrière et ça ne date pas d'hier. Thirteen vehicles were torched in central Paris, compared to only one the night before. C'est clair, pourquoi : beaucoup de ces Africains, je vous le dis, sont polygames. Pour ces auteurs, il ne s'agit donc pas d'un communautarisme des fils d'immigrés africains et nord-africains, mais d'un retournement du racisme pour le transformer en source de fierté et d'appartenance[67]. Les autres insistent plutôt sur l'absence d'excuses de la police après ces morts, ainsi qu'après le jet de grenade lacrymogène contre la mosquée Bilal. The rebellion of a lost generation. « vécu d'humiliations multiples accumulées », « ceux qui les entouraient les ont laissé tomber », « les jeunes des cités étaient habités d'un fort sentiment identitaire ne reposant pas uniquement sur leur origine ethnique ou géographique, mais sur leur condition sociale d'exclus de la société française », « leur absence de place dans la société », « la volonté de ceux qui ont fait de la délinquance leur activité principale de résister à l'ambition de la République de réinstaurer son ordre, celui de ses lois, dans le territoire », « les contrôles, les insultes, les brimades ou les violences physiques ne relèvent pas du fantasme, ils sont fréquents. The national police tried to arrest six French youths of African or North African origin: four in the Vincent Auriol park and two others in the cemetery which adjoins the electrical substation EDF (Electricité de France) where three others who escaped took refuge – Bouna Traoré (15 years), Zyed Benna (17 years), and Muhittin Altun (17 years). [9], This event ignited pre-existing tensions. Dix ans après les émeutes de 2005, des lectures à ne pas manquer Temps de lecture : 3 min. (…) Donc : la politique, c’est la guerre continuée par d’autres moyens. ", Schneider, Cathy Lisa. La loi est votée le 18 novembre et publiée au Journal officiel le 19 novembre[16]. La version du 20 mai 2018 de cet article a été reconnue comme «, Grenade lacrymogène de la mosquée Bilal de Clichy-sous-Bois, Procès des policiers impliqués dans les événements de Clichy-sous-Bois, Conséquences sur la popularité des politiques français, « purement ludique, sans autre motif que de jouer avec l’attention médiatique », « Deux individus sont localisés. This page was last edited on 29 November 2020, at 07:54. The street is called "Salah Gaham Square," and is marked by a commemorative plaque. Le 1er avril 2005, un jeune homme en scooter se tue en essayant d'échapper à une patrouille de la BAC, suscitant plusieurs jours de violences urbaines à Aubervilliers[4]. "From the banlieue to the burkini: the many lives of French republicanism. L'état d'urgence est déclaré le 8 novembre 2005, puis prolongé pour une durée de trois mois. [La police] peut d’autant plus se le permettre que les policiers savent pertinemment que, dans la plupart des cas, les jeunes ne réagiront et ne porteront pas plainte. Le rapport de police de l'Inspection générale des services, rendu le 8 décembre 2006[12], avance qu'aucun cambriolage n'a eu lieu à ce moment mais que c'est l'approche de la police qui l'aurait empêché : « [la] tentative de vol était bien constituée dans la mesure où ses auteurs n'avaient renoncé à leur action concertée et organisée, non pas de leur propre fait, mais à la suite de l'intervention rapide et efficace des policiers de la BAC 833[13]. Ce n'est qu'une question de temps. Certains acteurs associatifs de banlieue (notamment issus d'AC le feu) ont de plus précisé qu'à la suite des émeutes, nombre de journalistes et reporters avaient pris l'habitude, en venant faire des reportages sur les banlieues, d'alimenter leurs articles avec de faux témoignages ou en payant des jeunes pour simuler des délits face à la caméra[110]. He city violence of November 2005, began with the deaths of two youths who were electrocuted at an EDF station. Ne croyons pas être très différents de Paris. Six policiers sont légèrement blessés[3]. Le troisième, Muhittin Altun, est gravement brûlé, mais parvient à regagner son quartier et à alerter d'autres personnes[17]. Dominique de Villepin, interviewé le 29 novembre 2005 sur Cable News Network, préfère parler de « troubles sociaux » plutôt que d'émeutes.

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