En octobre 2010, une enquête allemande révèle que les joueurs ouest-allemands s'étaient dopés à la Pervitine, un psychostimulant alors connue sous le nom de « drogue du soldat »[46],[47]. La sélection d'Alfréd Schaffer et de Károly Dietz entame le tournoi à Reims face aux Indes orientales néerlandaises, considérée comme une des « attractions de la Coupe du monde » car elle est la première équipe asiatique à y participer[22]. La personnalité marquée des autres joueurs, comme Grosics, Hidegkuti ou Czibor, a également contribué au rayonnement posthume de l'équipe de 1954[198]. Dominateurs en première période, les Hongrois manquent de réalisme, et s'inclinent finalement quatre buts à un[81],[82]. Il est appelé par les responsables de la fédération en 1957 à la tête de l'équipe nationale pour succéder à Márton Bukovi. Cela n'altère toutefois pas la performance globale de cette équipe qui s'est qualifiée pour la phase finale d'un tournoi majeur et a réussi à passer le premier tour. Imre Schlosser-Lakatos inscrit quatre des six buts de la sélection[12]. De plus, ce n'est plus la sélection A qui participe aux Jeux, mais bien sa sélection olympique car la FIFA ne considère plus les matchs des Jeux olympiques après 1960 comme des matchs de la sélection A[54]. Dominée par la plupart des formations de son groupe, l'équipe hongroise termine avant-dernière, à douze points du dernier qualifié du groupe[120]. La Hongrie, invaincue depuis quatre ans, est la grande favorite de la Coupe du monde de 1954 en Suisse. Il participe à sa première Coupe du monde en 1962 et termine meilleur buteur de la compétition avec quatre buts marqués en trois matchs[155]. Les Hongrois se préparent idéalement en battant pour la première fois l'Angleterre à Budapest (2-1)[18],[A 10]. Équipe de Hongrie de football. Durant les premières années, la Hongrie n'affronte que deux de ses voisins, l'Autriche et la Bohême-et-Moravie. Après un léger sursaut à la suite de ses performances honorables aux qualifications de l'Euro 2004, la Hongrie redescend au-delà de la 70e place du classement FIFA en 2005[109]. La Hongrie obtient ainsi sa qualification pour le tournoi final[61]. Comme nombre de ses coéquipiers, Kocsis s'exile en 1956 et rejoint le FC Barcelone. Tactiquement, l'organisation en « WM » des Anglais, utilisée depuis les années 1920, se montre obsolète face au 4-2-4 des Hongrois qui inverse complètement les fonctions de l'avant centre et des deux inters. Les Hongrois ouvrent la compétition le 28 septembre 1958 face à l'Union soviétique. La Hongrie réalise sa meilleure performance en atteignant la finale de la compétition à deux reprises, la première fois en 1938 face à l'Italie, tenante du titre et favorite à sa propre succession ; la seconde fois en 1954, contre l'Allemagne de l'Ouest, pourtant vaincue très largement (8-3) lors du premier tour de la compétition. Après 1911, la Hongrie alterne ses rencontres à domicile entre le Üllői úti Stadion et le Hungária körúti Stadion, qui sont les enceintes des deux clubs les plus titrés de Hongrie, Ferencváros et le MTK Budapest. Suspendus par la FIFA à la demande de la fédération hongroise, ils signeront en 1958 au Real Madrid pour le premier, et au FC Barcelone pour les deux autres, et ne joueront plus jamais pour la Hongrie[A 17]. Sous les ordres de Gyula Kiss, la sélection est l'une des favorites attendues à Paris[A 6]. Durant le conflit et juste après, la Hongrie n'affronte pratiquement plus que son allié au sein de l'Empire austro-hongrois : en effet, entre octobre 1914 et mai 1920, vingt-deux des vingt-trois matchs amicaux qu'elle dispute le sont contre l'Autriche[6]. Il dirige l'équipe durant quatre matches, dont trois défaites. De même l'équipe brésilienne qui remporte cette Coupe du monde s'inspire également des innovations hongroises en termes de stratégie, copiant aussi le 4-2-4 de Sebes, tout en l'adaptant[36]. Depuis 1953, les Hongrois disputent la plupart de leurs rencontres à domicile au Népstadion, rebaptisé en 2002 stade Ferenc-Puskás, enceinte d'une capacité de 38 652 places située à Budapest. Opposés à la modeste sélection marocaine pour leur premier match, les Hongrois s'imposent aisément six buts à zéro, tous inscrits par Bene[65]. Membre du Onze d'or mais pas le plus connu, Bozsik remporte le titre olympique et termine finaliste de la Coupe du monde[157]. Lors du premier tour, au stade Giorgio-Ascarelli de Naples, la sélection hongroise domine l'Égypte (4-2), mais elle s'incline dès les quarts de finale contre la Wunderteam autrichienne (1-2), après l'expulsion d'Imre Markos à l'heure de jeu. Durant la Seconde Guerre mondiale, il dirige plusieurs formations modestes de la capitale. Le parcours éliminatoire de l'Euro 1984 est particulièrement difficile pour les Magyars, avec quatre défaites en huit matchs. Pour élaborer son système, on considère que Sebes s'est inspiré d'un stratagème, qu'il rationalise, déjà entrevu par l'équipe de Tchécoslovaquie avant la guerre ainsi que par celle du Brésil en ce début des années 1950[36]. Qualifiant aisément la Hongrie pour la Coupe du monde de 1938 avec une victoire 11-1 contre la Grèce, Dietz est accompagné d'Alfréd Schaffer, ancienne gloire du football hongrois[164]. Sans joueur majeur, la sélection olympique de Zoltán Opata concède la défaite face à la Pologne dès le premier tour[19]. En réaction, la Fédération hongroise, tout comme les autres nations candidates à l'organisation, n'envoie aucune délégation à cette première édition de la Coupe du monde, qui remporte malgré tout un franc succès populaire[16]. Une quatrième place lors de l'Euro 1972 et une médaille d'argent lors des Jeux olympiques de 1972 sont les dernières grandes performances de l'équipe. Lors du match contre l'Angleterre en 1953, Ferenc Puskás marque son deuxième but du match en réalisant une nouvelle technique, le « drag-back »[39]. Une blessure à un pied en 1948 l'oblige à quitter le terrain[166], pour prendre en main l'équipe où il joue depuis deux saisons, Győri ETO FC. Mince consolation, Sándor Kocsis termine meilleur buteur du tournoi avec onze buts, un record. Les événements politiques cette année-là modifient en profondeur les équipes de football et le Budapest Honvéd, devenu le club de l'armée hongroise, sert de camp de base à Sebes, qui sélectionne les meilleurs éléments hongrois au sein de cette formation[30]. Le film allemand « Le Miracle de Berne » traite de la Coupe du monde 1954. Lors du dernier match face à la Belgique, qu'ils doivent remporter pour poursuivre leur route, les joueurs hongrois mènent longtemps au score grâce à Varga mais concèdent l'égalisation à un quart d'heure du terme au bout d'un exploit individuel de Jan Ceulemans (1-1), et sont donc éliminés[98]. Depuis 1953, les Hongrois disputent la plupart de leurs rencontres à domicile au Népstadion, rebaptisé en 2002 stade Ferenc-Puskás, enceinte d'une capacité de 38 652 places située à Budapest. Les Magyars font bonne figure mais doivent s'incliner, sur deux doublés des avants Gino Colaussi et Silvio Piola[23], pour un score final de quatre buts à deux[A 12]. Le monde découvre cette équipe aux Jeux olympiques d'Helsinki en 1952, où la Hongrie, devenue communiste, envoie sa sélection A : les clubs hongrois étant soutenus par des organisations d'état, les joueurs sont assimilés à des fonctionnaires et peuvent ainsi contourner les statuts olympiques interdisant le tournoi aux joueurs professionnels. Malgré l'échec de la campagne européenne, la Hongrie parvient à se qualifier pour la Coupe du monde 1986 en devançant les Pays-Bas et l'Autriche[99]. AIDE: Vous êtes sur la page résultats de Ferencvaros dans la section Football/Hongrie. À la suite de l'éparpillement de son « Équipe d'Or » et de ces derniers échecs sportifs, la Hongrie parvient à reconstruire une sélection compétitive autour de l'attaquant Flórián Albert, qui fait ses débuts en sélection en juin 1959[52]. Elle domine facilement le Salvador (4-0)[76], est accrochée par le Ghana (2-2) mais passe le premier tour en écartant Israël (2-0). La Hongrie a réussi sa meilleure performance en remportant la compétition à trois reprises, la première fois en 1952 en disposant de la Yougoslavie en finale, la seconde à Tokyo en 1964 et la dernière en 1968 à Mexico. Cette victoire permet de donner une meilleure image du régime communiste, dans le contexte politique de la guerre froide[A 15]. Ainsi, le stade Rudolf Illovszky (9 000 places), le stade d'Oláh Gábor utca à Debrecen, ETO Park à Győr ou encore le stade Sóstói à Székesfehérvár (14 300 places) ont accueilli la sélection nationale à diverses reprises[179]. L'Euro est plutôt une réussite pour l'équipe, qui réussit à sortir des poules, qui plus est en terminant à la première place et invaincue, en ayant notamment tenu en échec le Portugal, futur vainqueur de la compétition, au terme d'un match spectaculaire (3-3, après avoir à chaque fois mené au score)[128]. Les deux équipes n'arrivent pas à se départager pendant le temps réglementaire (1-1) ; en prolongation, un doublé de Dezső Novák offre la troisième place continentale à la Hongrie[62]. Ainsi, lors des attaques, tous les joueurs prennent part au jeu offensif, tandis que lors des attaques adverses, tous les joueurs se regroupent en défense[216]. Gyula Grosics est le gardien de la sélection pendant près de quinze ans, entre 1947 et 1962[159]. Le 4 juillet 1954 au Wankdorf à Berne, la Hongrie, qui peut compter sur le retour de Puskás, retrouve l'Allemagne de l'Ouest en finale. Cependant, les Magyars ont fait forte impression à domicile durant ces éliminatoires, en battant la Croatie vice-championne du monde (2-1) et le Pays de Galles de Gareth Bale demi-finaliste du précédent Euro 4 ans plus tôt (1-0), et obtiennent grâce leur position lors de l'édition 2018-2019 de Ligue des nations le droit de disputer des barrages de qualifications à l'Euro. Function: require_once, Message: Undefined variable: user_membership, File: /home/ah0ejbmyowku/public_html/application/views/user/popup_modal.php Gyula Grosics est le gardien de la sélection pendant près de quinze ans, entre 1947 et 1962[159]. À domicile, la plus grande affluence est enregistrée au Népstadion en 1956 lors d'un match contre la Yougoslavie, avec 110 000 spectateurs[196]. La sélection d'Ede Herczog entame la compétition en quart de finale face au tenant du titre, la Grande-Bretagne, qui s'impose très facilement sur le score de 7-0[11]. La Hongrie, à l'instar d'autres pays européens et de l'Uruguay, qui s'apprête à fêter le centenaire de son indépendance et dont la sélection est double championne olympique en titre, dépose alors sa candidature pour accueillir le tournoi, prévu en 1930[17]. Invaincus aux Jeux Olympiques depuis 1960, les Hongrois font partie des favoris[86]. À l'heure actuelle, la majorité des internationaux hongrois évoluent hors du pays en raison du faible niveau du championnat hongrois comparé à d'autres championnats européens[137]. Cette contre-performance est confirmée lors des tours préliminaires de la Coupe du monde 2002, dans lesquels la Hongrie finit avant-dernière de son groupe[115]. Lors du dernier match de poule, sans enjeu, Hongrois et Yougoslaves offrent un grand spectacle, ponctué par onze buts (6-5) dont quatre pour le seul Tibor Csernai[65]. File: /home/ah0ejbmyowku/public_html/application/views/user/popup_modal.php Il participe à sa première Coupe du monde en 1962 et termine meilleur buteur de la compétition avec quatre buts marqués en trois matchs[155]. Le gardien de but Gábor Király est le plus vieux joueur de la sélection (toujours en activité) avec sa dernière sélection en 2015, à 38 ans et 362 jours[195]. Malgré ces pertes, la sélection hongroise continue à signer de grands résultats : la Hongrie termine troisième de l'Euro 1964 et est sacrée championne olympique la même année, titre conservé lors des Jeux olympiques suivants. Un doublé de Sándor Kocsis en prolongation permet aux Magyars de prendre un avantage décisif[42]. ÉQUIPE NATIONAL DE FOOTBALL DE LA HONGRIE - 2016 - EURO2016 FRANCE ( Photo: ujszo.com ) Elle concède à Vienne face à son homologue autrichienne, dont c'est également la première sortie, une défaite 5-0[4],[A 1]. Albert est désigné « Meilleur jeune joueur » du tournoi, succédant au palmarès au Brésilien Pelé[60]. La Hongrie a réussi sa meilleure performance en remportant la compétition à trois reprises, la première fois en 1952 en disposant de la Yougoslavie en finale, la seconde à Tokyo en 1964 et la dernière en 1968 à Mexico. La sélection hongroise participe aux six éditions de la Coupe internationale européenne, lancée en 1927 et dont la dernière édition s'achève en 1960, au moment où la Coupe d'Europe des nations est disputée pour la première fois. Toutefois, ces échecs sont atténués par la victoire de la Hongrie lors de la Coupe Kirin en mars 1993[107], après une victoire contre le Japon et un nul contre les États-Unis[108]. Elle imite en cela ses voisins autrichiens et tchécoslovaques[A 8]. N'ayant besoin que d'un nul face à la Bulgarie pour poursuivre la compétition, les Hongrois, pourtant menés au score pendant une demi-heure, s'imposent sans forcer (3-1)[69]. Lors de la Coupe du monde de 1954, Puskás est blessé lors du deuxième match en phase de poules. En outre, la Hongrie termine quatrième de son groupe, ne devançant que les très modestes formations d'Azerbaïdjan et du Liechtenstein[114]. Lors de la Coupe du monde de 1938, nommé capitaine de l'équipe[B 7], il termine deuxième meilleur buteur de la compétition avec cinq buts[152] et est nommé dans l'équipe-type du tournoi[153]. Toutefois, Gillemot, ancien défenseur du 33 FC ou du Budapest TC, est également champion national de cyclisme[162]. Malgré cet échec en finale, Dietz reste sélectionneur jusqu'en 1939, année durant laquelle la seconde Guerre mondiale éclate. De plus, le niveau très inférieur de l'équipe actuelle contribue à renforcer l'image « mythique » de l'équipe des années 1950[199]. Au stade Lénine de Moscou, ils s'inclinent lors du match aller de leur huitième de finale (3-1)[57]. Iuliu Baratky est l'un des rares joueurs à avoir porté le maillot des deux sélections. Après avoir dominé la France (battue une nouvelle fois à Colombes), la Bulgarie et la Norvège en poule[83], elle affronte en quart de finale l'équipe de Roumanie[note 7]. À cette époque, les matchs diffusés à la télévision sont très rares. Ils parviennent à terminer troisièmes de leur poule avant de s'imposer face à la Norvège à l'aller comme au retour lors des barrages, ce qui permet à la sélection dirigée par l'Allemand Bernd Storck de se qualifier pour son premier tournoi international depuis trente ans. France Football fait en tout cas l'éloge de ce dernier, à la fois capitaine et buteur, considéré comme « l'un des meilleurs footballeurs au monde » par l'hebdomadaire, qui met en avant ses capacités exceptionnelles de dribbleur[A 15]. Malgré la déception de ne pas être couronné champion du monde, Sebes est maintenu à son poste. Les Hongrois ouvrent la compétition le 28 septembre 1958 face à l'Union soviétique. La capacité d'origine du stade était de 104 000 personnes avant d'être réduite à 56 000 places[174]. En quart de finale, la Hongrie rencontre l'Union soviétique. Wikiconcours mars 2015 Prix par article — Deuxième — Équipe de Hongrie de football Avec les félicitations du jury à l'équipe 15 (Communiqué officiel Lors de cette même rencontre, le triplé marqué par László Kiss en seulement sept minutes est actuellement le coup du chapeau le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde, mais aussi le seul inscrit par un remplaçant[191]. Il termine meilleur buteur de la compétition avec onze buts inscrits[147]. Privés de quatre joueurs majeurs, suspendus ou blessés, les Hongrois s'inclinent ensuite face à l'Italie malgré un bon début de partie (1-3)[93]. Après cette expérience de sélectionneur, Ferenc Gillemot se reconvertit et devient arbitre, journaliste sportif et même professeur à l'université[162]. Les éliminatoires prennent la forme d'un match unique, joué en mars 1938 à Budapest contre l'équipe de Grèce. Cette performance permet toutefois à la sélection de gagner 31 places au classement FIFA de 1997 à 1998[109]. Joueur du Budapest Honvéd[A 14], Kocsis fait partie du groupe victorieux aux Jeux olympiques de 1952 et marque six buts en cinq matchs[146]. Imre Schlosser-Lakatos inscrit quatre des six buts de la sélection[12]. Le dernier match face à la France, sans enjeu, s'achève sur une troisième défaite[94]. Le stade, dont la capacité n'est plus que de 38 652 places, fait l'objet de travaux de rénovation et d'extension, après la rencontre des éliminatoires de l'Euro 2012 contre la Finlande afin de laisser place à un stade plus moderne, le Nouveau Stade Ferenc-Puskás. L'appartenance des deux nations à la double monarchie d'Autriche-Hongrie, au moment de la création des deux sélections, explique les liens très étroits qui existent entre elles. Cette campagne qualificative fut notamment marquée par des performances très ternes à l'extérieur, dont un match nul surprenant sur la pelouse des îles Féroé (0-0) et une défaite en Andorre (0-1)[131]. Ainsi, seuls neuf joueurs appelés par Pál Dárdai pour le match amical face à la Grèce en 2015, évoluent en première division hongroise[137]. Hongrois et Roumains se sont rencontrés lors de plus de trente matchs[222] depuis leur première rencontre, jouée le 4 octobre 1936. Le monde découvre cette équipe aux Jeux olympiques d'Helsinki en 1952, où la Hongrie, devenue communiste, envoie sa sélection A : les clubs hongrois étant soutenus par des organisations d'état, les joueurs sont assimilés à des fonctionnaires et peuvent ainsi contourner les statuts olympiques interdisant le tournoi aux joueurs professionnels. L'attaquant Flórián Albert constitue un pilier de cette équipe : mobile et rapide, son jeu complique le travail de défense des équipes adverses. Le match de football le plus ancien ayant été rapporté oppose deux équipes du Budapest TC en 1897[3]. La sélection hongroise participe aux six éditions de la Coupe internationale européenne, lancée en 1927 et dont la dernière édition s'achève en 1960, au moment où la Coupe d'Europe des nations est disputée pour la première fois. À l'époque du Onze d'Or hongrois, l'équipe pratique une ébauche de ce qui sera nommé plus tard « football total », mais l'entraîneur de l'époque Gusztáv Sebes préfère parler de « football communiste », afin de mettre en valeur le régime politique de la Hongrie[30]. Le 18 novembre 2020, la Hongrie, alors placée dans le groupe 3 de la Ligue B lors de l'édition 2020-2021 de la Ligue des nations, obtient sa promotion en Ligue A pour la prochaine édition grâce à une victoire acquise à domicile contre la Turquie lors de la dernière journée des phases de poules (2-0), permettant aux Magyars de devancer les Russes défaits lourdement en Serbie (0-5) dans le même temps[136]. Après la chute du régime socialiste, le stade garde son nom jusqu'en 2002, date à laquelle il est renommé stade Ferenc-Puskás, en l'honneur de l'un des plus illustres joueurs hongrois[175]. Suite à cet échec, Bernd Storck est limogé, et remplacé par le Belge Georges Leekens, ancien sélectionneur de l'Algérie, qui a pour objectif la qualification pour l'Euro 2020[132],[133]. Gravement blessé en 1969, il ne retrouve les terrains que deux ans plus tard[60]. Après le 14 mai 1950 et une défaite 5-3 en amical face à l'Autriche[31], cette équipe ne perd plus aucun match pendant les quatre années suivantes et fait la fierté du pays qui la surnomme Aranycsapat (littéralement « l'Équipe d'Or » en hongrois)[32]. Lors des éliminatoires du Championnat d'Europe 1968, la Hongrie termine en tête de son groupe, devançant l'Allemagne de l'Est, les Pays-Bas et le Danemark[74]. Il meurt au combat lors de la Première Guerre mondiale en 1916[162]. La sélection fait son retour sur la scène internationale lors du championnat d'Europe 2016. L'équipementier de la sélection nationale est en 2015 Adidas[232]. En effet, Sebes révolutionne les habitudes de l'époque puisqu'il inverse complètement les fonctions et les positions de l'avant centre (portant traditionnellement le numéro 9) et des inters (numéros 8 et 10), le numéro 9 se retirant du front de l'attaque au profit des numéros 8 et 10[36]. Il ne sera plus sélectionné qu'une fois en 1974, lors d'un match jubilé[80]. On verra ainsi Ferenc Puskás expliquer dans un journal français que l'excellence hongroise lors de cette période pouvait être expliquée « par la réforme qu'avait connue le football magyar en 1949 quand, comme l'économie, les sociétés sportives avaient été nationalisées »[A 16]. Alors qu'un championnat professionnel a été lancé en Hongrie, le pays décline l'invitation à participer aux Jeux de 1928, réservés aux footballeurs amateurs. Proposé par : LoupDragon42 () Dans le cadre du Wikiconcours de mars 2015, l'équipe 15 présente l'Équipe de Hongrie de football.. Il parvient à qualifier les Magyars pour la phase finale du mondial argentin en 1978, douze ans après leur dernière apparition dans la compétition. Les demi-finales des barrages de l'Euro 2021 se disputaient ce jeudi soir. L'hymne national Himnusz, lorsqu'il est joué, est jugé « mélancolique » par l'ensemble des observateurs, et pourrait provoquer un effet mélancolique sur les joueurs pour le match[232]. Un doublé de Sándor Kocsis en prolongation permet aux Magyars de prendre un avantage décisif[42]. De 1986 à 2016, la Hongrie ne participe plus à aucun tournoi officiel (Coupe du monde ou Championnat d'Europe). Il joue d'abord neuf matchs pour la Hongrie de 1930 à 1933 puis, profitant de sa double-nationalité, décide de changer de nationalité sportive et dispute 20 matchs avec la Roumanie de 1933 à 1940[225]. Après l'insurrection de Budapest, Ferenc Puskás s'installe en Espagne, jouant au Real Madrid CF ainsi que quatre matchs avec le maillot espagnol entre 1961 et 1962[144]. Les Anglais obtiennent que les sélections ayant joué contre un de ces trois pays, comme la Suisse, soient exclues du tournoi de football des Jeux olympiques de 1920 à Anvers[A 5]. La finale est diffusée à la télévision et aussi à la radio[209]. Lors du premier tour, au stade Giorgio-Ascarelli de Naples, la sélection hongroise domine l'Égypte (4-2), mais elle s'incline dès les quarts de finale contre la Wunderteam autrichienne (1-2), après l'expulsion d'Imre Markos à l'heure de jeu. Joueur le plus capé avec 101 sélections, Bozsik marque notamment la sélection par sa créativité et sa technique[157]. Les Argentins prennent finalement l'avantage en fin de match par Daniel Bertoni, donné blessé mais entré en cours de partie[B 4].