Il ajoute : « La roue de l’histoire tourne. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Voilà pourquoi Moussa Traoré est … Retro sur le parcours d’un militaire et homme d’État dont le nom a marqué l’histoire du pays. La dernière modification de cette page a été faite le 11 décembre 2020 à 23:40. Le général Moussa Traoré, communément appelé « GMT », est décédé le 15 septembre 2020. « Non, le Maroc ne lâche pas la cause palestinienne », assure Nasser Bourita, chef de la diplomatie du royaume, Proposition de résolution nº 3364 relative à la régularisation des sans-papiers pendant l’épidémie du coronavirus, DÉFENSE DES DROITS DES PERSONNES MIGRANTES DANS LES PAYS DE DÉPART ET DE TRANSIT, Législatives au Venezuela: victoire du parti de Maduro qui reprend le contrôle du Parlement, Djaïli Amadou Amal remporte le Goncourt des lycéens avec Les Impatientes, Le président élu des États-Unis Joe Biden propose la nomination de Adewale Adeyemo au poste de secrétaire adjoint au Trésor, Producteur tabassé: d’Aya Nakamura à Kassovitz, les artistes s’indignent, Présidentielle au Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré réélu au premier tour, SOUDAN: LE DERNIER PREMIER MINISTRE ÉLU DÉMOCRATIQUEMENT DÉCÈDE DU COVID, Diego Maradona, mort d’une légende universelle, Le Sénégal sous le choc après la disparition de Pape Diouf, Tshisekedi à Bruxelles: la relance de la coopération UE-RDC en discussion, Mort de l’artiste camerounais Manu Dibango des suites du coronavirus, Terrorisme au Mali : « L’union nationale est la seule réponse » (ministre). Les putschistes du 18 août 2020, regroupés au sein du Conseil national pour le salut public (CNSP), ont décrété trois jours de deuil et décidé de lui organiser des funérailles nationales le vendredi 18 septembre 2020. En 1972-1973, une sécheresse importante s’abat sur le Mali. En 1976, il fonde l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), parti unique[3],[4], ainsi que l’Union nationale des femmes du Mali et l’Union nationale des jeunes du Mali, organisations auxquelles respectivement toutes les femmes et tous les jeunes doivent alors adhérer. Des postes militaires isolés sont ensuite attaqués. Il est le premier chef d'État africain à devoir répondre de ses actes devant la justice de son pays[8]. © Copyright 2020, Mali-info, Tous Droits Réservés. Il considère cependant avoir été condamné pour des crimes qu'il n'a pas commis, et avoir été la victime d'un complot politique. De 1968 à 1991, Moussa Traoré a fait son temps. Moussa Traoré a dirigé le pays de 1968 à 1991. 19 juin 1979 : Moussa Traoré est réélu à la présidence à la quasi-unanimité alors que les candidats du parti unique recueillent 99,85 % des suffrages lors des élections pour la désignation de l’Assemblée. Alpha Oumar Konaré, ministre de la Jeunesse, démissionne le 2 août 1980. 6 juin 1988 : Le président Moussa Traoré supprime le poste de Premier ministre détenu par Mamadou Dembélé et reprend le portefeuille de la Défense. Mars 1972 : Le général Sokolov, ministre soviétique de la Défense, est reçu à Bamako et le Mali engage une coopération militaire suivie avec l’URSS, ce qui inquiète ses voisins et les pays occidentaux. Lors des élections présidentielles et législatives qui suivent, Traoré et son parti, l’Union démocratique du peuple malien, obtiennent 99 % des suffrages exprimés. Un premier pas vers la paix semblait être atteint avec l'accord de Tamanrasset (janvier 1991), reconnaissant une « spécificité culturelle touareg » et prévoyant l'autonomie des régions de Kidal, Gao et Tombouctou. Mais Moussa Traoré fait partie de l’histoire du Mali. 26 mars 1982 : Promulgation d’une loi sur l’enrichissement illicite qui n’est guère appliquée. Le coup d’État militaire du 19 novembre 1968 porte au pouvoir un Comité militaire de libération nationale présidé par le lieutenant Moussa Traoré. Moussa Traoré est né le 25 septembre 1936 à Sébétou dans la région de Kayes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. – Jeune Afrique Juillet 1973 : Les accords de coopération franco-maliens sont reconduits pour cinq ans. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Retour sur son long régime dictatorial en dix dates. Il adopte une Charte nationale d’orientation et de conduite de la vie publique pour organiser la moralisation et combattre la corruption mais les décisions annoncées en demeurent à l’effet d’annonce. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. « Il n’a pas souffert ». 4 mai 1978 : Remaniement ministériel qui donne désormais la majorité des postes à des civils. Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Congrès national d’initiative démocratique, Association des élèves et étudiants du Mali, Association malienne des droits de l'homme, Comité de transition pour le salut du peuple, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Moussa_Traoré&oldid=177529902, Récipiendaire de l'ordre national du Mali, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Militaire, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. 1984 : Le Mali réintègre pleinement l’Union monétaire ouest-africaine. 1975 : Traité instituant la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) qui comprend seize États – Bénin, Burkina Faso (Haute-Volta), Cap Vert, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. 1981 : Le Mali obtient la garantie financière de la France pour pouvoir réintégrer l’Union monétaire ouest-africaine. Le socialisme économique de l’ancien président Modibo Keïta est abandonné. Le conflit, une « guerre de pauvres » selon le journal Le Monde, se poursuit pendant six jours jusqu’au 31 décembre et apparaît d’autant plus dérisoire que l’Aguacher ne dispose d’aucune richesse minière particulière. Sous Moussa Traoré, quand vous volez 20 millions de francs CFA, c’était la peine de mort. Le 22 mars 1991, une manifestation à Bamako composée de milliers d'étudiants est réprimée par les armes, faisant une centaine de morts.Le 26 mars 1991, un coup d’État militaire mené par le lieutenant colonel Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré [2].Le Comité de transition pour le salut du peuple est mis en place avec le colonel Touré à sa tête. 6 janvier 1991 : Conclusion, à Tamanrasset, d’un accord de paix entre les rebelles Touareg et le gouvernement de Bamako. Novembre 1988 : Le vingtième anniversaire du coup d’État de 1968 donne l’occasion à Moussa Traoré de justifier une action qui visait, selon lui, à « éviter le chaos ». Ces deux associations vont avec l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) et l’Association malienne des droits de l'homme (AMDH) combattre le régime de Moussa Traoré et exiger le multipartisme. Les putschistes du 18 août 2020, regroupés au sein du Conseil national pour le salut public (CNSP), ont décrété trois jours de deuil et décidé de lui organiser des funérailles nationales le vendredi 18 septembre 2020. Lors des premières élections de la seconde république en 1979, Moussa Traoré est l'unique candidat à la présidentielle[4]. Le 28 février 1978, Moussa Traoré fait arrêter Tiécoro Bagayoko et Kissima Doukara, respectivement directeur de la Sûreté nationale et ministre de la Défense, qu’il accuse de préparer un complot. Moussa Traoré vit depuis sa libération dans une grande villa du quartier Djikoroni-Para à Bamako offerte par le gouvernement malien[7],[8]. Militaire, il a été président de la République de 1968 à 1991, après un coup d’Etat contre le père de l’indépendance du Mali le président Modibo Keita. Le capitaine Yoro Diakhité est chargé de préparer la formation du gouvernement provisoire qui est constitué le 22 novembre et comprend des personnalités modérées ayant servi l’ancien régime, ainsi Jean-Marie Koné qui détient le portefeuille des Affaires étrangères. Les premières mesures prises par le gouvernement militaire en matière économique organisent le démantèlement des champs collectifs et suppriment le monopole de l’OPAM (Office des produits agricoles du Mali). La crise est ainsi réglée pacifiquement par le maintien du statu quo ante. Moussa Traoré est décédé le 15 septembre à Bamako à l'âge de 83 ans, après avoir dirigé le Mali pendant 22 ans, à la suite d'un coup d'Etat qui avait renversé en 1968 le … Moussa Traoré devient chef du gouvernement et remplace Yoro Diakhité, en cumulant ainsi les fonctions de chef de l’État et de chef du gouvernement. Les ressources ne proviennent pas uniquement du monde rural mais de toutes les activités productives potentiellement plus rentables et qui sont, en l’état actuel des choses, incapables d’emprunter et d’investir. Moussa Traoré a su se trouver une place après sa sortie de prison. La constitution de 1960 est abrogée et remplacée par une ordonnance tenant lieu de « loi fondamentale » et appelée à demeurer en vigueur jusqu’à un référendum constitutionnel devant se tenir dans un délai de six mois. La nouvelle constitution démocratise en apparence la vie politique. À partir de 1990, le pouvoir de Moussa Traoré se trouve fragilisé, non seulement par le nouveau contexte international, mais aussi par les difficultés économiques rencontrées par le pays. 8 mars 1979 : Un deuxième procès aboutit à une nouvelle condamnation à mort ainsi qu’à des condamnations à la prison. On dénombre 100 000 victimes et la disparition de la moitié du cheptel dans le nord du pays. nécessaire]. Aujourd’hui, on vole des milliards, on est plutôt décoré. Le Mali de Moussa Traoré adopte une nouvelle Constitution le 2 juin 1974. Le 22 mars 1991, une manifestation à Bamako composée de milliers d'étudiants est réprimée par les armes, faisant plus de 200 morts. Dix-sept frères et sœurs, issus de quatre mères. Moussa Traoré, dictateur et «sage» de Bamako L’ancien président malien, le général Moussa Traoré est décédé ce mardi 15 septembre. nécessaire]. Né le 25 septembre 1936, il avait pris le pouvoir en 1968 avant d’être renversé en mars 1991. 1973 : Création de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest regroupant sept pays – Bénin, Burkina Faso (qui est encore la Haute-Volta à l’époque), Niger, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal et Mali. Un article élimine pour dix ans de la vie politique tous ceux qui ont exercé des fonctions politiques avant le putsch du 19 novembre. Cette organisation que Félix Houphouët-Boigny entend utiliser pour faire contrepoids à un Nigeria tenté de jouer le rôle de grande puissance régionale est perçue en fait comme un club francophone et disparaît en 1994, un an après la mort du chef de l’État ivoirien. Des agents de renseignements vont dans les écoles pour écouter les cours des professeurs (le milieu scolaire et universitaire est en majorité hostile au régime militaire). Cheick Modibo Diarra, ancien Premier ministre du Mali, est marié à sa fille[11]. Le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) est un parti politique malien qui se réclame de Moussa Traoré[9]. Modibo Keita est arrêté près de Koulikoro. Publié le 16.09.2020 à 05h23 par APA L’ancien président de la République du Mali, Moussa Traoré, est mort ce mardi 15 septembre à l’âge de 84 ans.La disparition de l’auteur du premier coup d’État de l’histoire du Mali, en 1968, intervient au moment où ce pays cherche une issue à une crise sociopolitique. La crise est surmontée avec les pluies qui interviennent au cours de l’été de 1974 mais les communautés touareg ont été terriblement éprouvées. ». À son domicile dans De notre correspondant à Bamako, Au soir de sa vie, il est devenu « le sage » de Bamako. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Et jusqu’à sa mort ce 15 Septembre 2020, il était devenu un repère pour les jeunes militaires et pour plusieurs autres citoyens lambda. Assa Traoré, 32 ans, mère de trois enfants, est la porte-parole d'une famille "nombreuse et soudée". Le général Moussa Traoré, communément appelé « GMT », est décédé le 15 septembre 2020. 27 octobre 1988 : Les créanciers publics du Mali décident d’alléger la dette du pays. Les hommages de la nation malienne au Général MOUSSA TRAORE, ancien Président de la République du Mali (1968-1991) De 1968 à 1974, puis de 1983 à 1985, des sécheresses persistantes entraînent des famines, tandis que l’État épuise ses maigres ressources dans un différend frontalier avec le Burkina. Dans les jours qui suivent l'annonce du décès, des manifestations se déroulent à Beaumont-sur-Oise et à Paris à l'initiative de la famille, pour demander de faire toute la lumière sur les circonstances de l'interpellation. Le pouvoir est de plus en plus contesté. Janvier 1975 : La junte annonce la libération prochaine de quinze collaborateurs de l’ancien président Modibo Keita. 20 juillet 1989 : Échec de la tentative de Moussa Traoré en vue de réconcilier le président tchadien Hissène Habré avec le colonel Kadhafi, chef de l’État libyen. Intervenant après la chute du mur de Berlin survenue en novembre 1989, la nouvelle vision française de la démocratie et du développement sur le continent noir favorise naturellement la remise en cause des régimes autoritaires qui profitaient de la division engendrée par la guerre froide pour justifier leur caractère liberticide. Elle vote les lois mais en partage l’initiative avec le président qui peut la dissoudre alors qu’elle-même n’a aucun moyen d’action sur le gouvernement et le président de la République. En vain. Moussa Traoré a su se trouver une place après sa sortie de prison. Succès et échecs, bienfaits et erreurs auront émaillé son parcours à la tête du pays. Mariam Traoré, l’ancienne Première Dame, « a le moral. En vain. Création d’une Cour de sûreté de l’État. La liste unique de l’UDPM (établie de fait par le chef de l’État) obtient dans le même temps 99,92 % des suffrages. En fin de compte, l’ensemble des mécanismes internes de l’économie malienne fonctionne dans le sens d’un prélèvement de ressources des pauvres vers les non pauvres, des productifs vers les non productifs. Le oui l’emporte par 99 % des voix…. Retro sur le parcours d’un militaire et homme d’État dont le nom a marqué l’histoire du pays. Modibo Keita est écarté du pouvoir en 1968 suite au coup d'Etat de Moussa Traoré. Moussa Traoré, l'ancien président qui a dirigé le pays pendant près de 22 ans, venait de décéder à Bamako, à l'âge de 83 ans. Né le 25 septembre 1936, il avait pris le pouvoir en 1968 avant d’être renversé en mars 1991. 1975 : Conclusion de la convention de Lomé entre la Communauté économique européenne (alors l’Europe des 9) et les États ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Elle se traduit par l’attaque lancée contre la prison de Menaka où étaient détenus les Touareg. Si Moussa Traoré était au pouvoir, on n’allait pas assister à ces détournements de fonds au sein de l’armée. En 1972-1973, une sécheresse importante s’abat sur le Mali. C’est le premier voyage officiel d’un président de la République française depuis l’indépendance. La longue histoire de ces « Nuremberg » à l’Africaine conduits tantôt sur le territoire national, tantôt dans un autre pays, puisent leurs racines dans plusieurs jugements précurseurs. Il ajoute : « La roue de l’histoire tourne. Le retour à une « vie constitutionnelle normale » se confirme. Alors en mars 1991, des officiers organisent un coup d’Etat et déposent Moussa Traoré. Moussa Traoré est emprisonné à la prison de Markala. L’aide internationale arrive mais l’argent est détourné.[réf. Novembre 1979 – juin 1980 : Le Mali est confronté à une grève scolaire et étudiante de grande ampleur à laquelle le pouvoir répond par la répression et par la fermeture de fait de nombreux établissements. Le 28 juin, les membres du CMLN quittent le gouvernement pour rejoindre la direction de l’UDPM. Ayant été condamné à mort, ainsi que son épouse Mariam, Moussa Traoré est déchu de ses droits civiques, et ne peut donc plus voter. 2 juin 1974 : Une nouvelle constitution est proposée aux Maliens, qui votent alors pour la première fois depuis la chute de Modibo Keita. La trentaine de putschistes sont condamnés aux travaux forcés et meurent en détention. Vingt ans que Moussa Traoré a été renversé, le 26 mars 1991, après plusieurs années d'un règne sanglant. Mai 1988 : Moussa Traoré est nommé président de l’Organisation de l’unité africaine. L’ancien président malien, le général Moussa Traoré est décédé ce mardi 15 septembre. 26 mars 1991 : Coup d’État militaire et arrestation de Moussa Traoré pour corruption. Septembre 1969 : Remaniement du gouvernement de Yoro Diakhité à la suite d’une tentative de putsch survenue en août et conduite par le capitaine Diby Silas Diarra. 1982-1984 : Les politiques d’ajustement structurel mises en œuvre sous l’égide du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale permettent de réaliser quelques progrès mais les résultats ainsi acquis sont compromis par la sécheresse qui affecte alors le pays. Il ajoute : « La roue de l’histoire tourne. L’affaire était depuis octobre 1985 soumise à l’arbitrage de la Cour internationale de La Haye. 11 juillet 1975 : Les présidents Moussa Traoré et Sangoulé Lamizana signent à Conakry un accord de paix permanente qui fait suite au conflit frontalier entre le Mali et la Haute-Volta. De 1968 à 1991, Moussa Traoré a fait son temps. Le général Moussa Traoré, ancien président du Mali, est décédé mardi à Bamako à l’âge de 83 ans selon Ouverture Média (OM). Moussa Traoré a su se trouver une place après sa sortie de prison. Le traité prévoit la création d’un marché commun pour 1989, avec un tarif extérieur commun en 1994 ainsi que l’harmonisation des politiques fiscale et monétaire mais ces objectifs ne seront pas atteints. 11 juin 1985 : De nouveau candidat à l’élection présidentielle, Moussa Traoré est réélu avec 99,94 % des suffrages exprimés. Il est accusé d'avoir détourné pendant son règne plus de 2 milliards de dollars d'argent public[8]. RFI L’ancien président malien, le général Moussa Traoré est décédé ce mardi 15 septembre. Les Traoré ont grandi dans la résidence de Boyenval à Beaumont-sur-Oise. Il en sort major de sa promotion . Né le 25 septembre 1936, il avait pris le pouvoir en 1968 avant d’être renversé en mars 1991.Au soir de sa vie, il est devenu « le sage » de Bamako. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. 1984 : Création à Paris du Haut Conseil de la francophonie. Mars 1969 : Yoro Diakhité est reçu à Paris par le général De Gaulle à qui il explique les raisons du coup d’État. 28-29 mai 1990 : Lors de son Congrès, l’Union nationale des travailleurs maliens (UNTM) se prononce en faveur du multipartisme, revendication relayée le 4 août par le journal indépendant Les Échos. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. L’un des leaders de ce groupe n’est autre qu’Amadou Toumani Touré.

une commune, une rubrique, une actualité... Lâ ex-dictateur, qui dirigea le Mali de 1968 à 1991, est décédé mardi 15 septembre, a annoncé sa famille. Retro sur le parcours d’un militaire et homme d’État dont le nom a marqué l’histoire du pays. Réagissant au décès du président Moussa Traoré, mon ami, l’ancien leader estudiantin Djiguiba Keïta, exilé politique de 1983 à 1991, a confié à RFI : « Pour moi, la mort de Moussa Traoré est un non-événement. Issu d'une famille malinké, où il nait le 25 septembre 1936 à Sébétou, il est le fils d'un ancien soldat de l'armée française. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Plusieurs intellectuels sont alors condamnés pour offense au chef de l’État. Le verdict est ensuite cassé mais les condamnés restent détenus…. Il ajoute : « La roue de l'histoire tourne. Le régime militaire réagit violemment en procédant à de nombreuses arrestations, mais Moussa Traoré est obligé d’expliquer à Radio-Mali les raisons de la mort de Modibo Keita, due selon lui à « un œdème aigu des poumons »[4], mais ces explications ne convainquent personne[réf. Effectivement, Moussa Traoré est presque né fusil au poing. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. Le général Moussa Traoré, ancien président du Mali, est décédé mardi à Bamako à l’âge de 83 ans selon Ouverture Média (OM). Ces derniers intimident, molestent puis finissent par tirer sur les manifestants. Mais il est resté militaire dans le comportement. Le leader du mouvement étudiant, Abdoul Karim Camara, meurt le 17 mars 1980 dans les locaux de la police. C’est Assimi Goïta, le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a présidé cet hommage officiel organisé au sein du 34e régiment du génie militaire des forces armées maliennes. Le président de la Commission nationale d’enquête, le colonel Joseph Marat, membre du CMLN, est lui- même arrêté en janvier 1979 et jugé avec ceux dont il était chargé d’établir la culpabilité. Les hommages de la nation malienne au Général MOUSSA TRAORE, ancien Président de la République du Mali (1968-1991) 8 avril 1971 : Moussa Traoré dénonce l’existence d’un complot ourdi par Yoro Diakhité. Durant son règne, il impose un parti unique, Des élections législatives et présidentielles sont également prévues avant juin 1969. Celui-ci engage une lutte farouche contre la corruption mais, soumis à de fortes pressions, est contraint de démissionner dès le mois d’août. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Les gouvernements de Modibo Keita puis de Moussa Traoré ont tenté d'enrayer les rébellions de 1962-1964 et de 1990 par la répression. Issu d'une famille malinké, Moussa Traoré est le fils d'un ancien soldat de l'armée française. Les réalisations matérielles de son passage resteront pour témoigner. Moussa Traoré est nommé sous-lieutenant en 1961, puis lieutenant en 1963. L’histoire du Président Moussa Traoré 4 (1) Le coup d’État militaire du 19 novembre 1968 porte au pouvoir un Comité militaire de libération nationale présidé par le lieutenant Moussa Traoré. Il devient président du Comité militaire de libération nationale, puis président de la République le 19 septembre 1969[3],[4]. Mars 1985 : Le deuxième Congrès du parti unique UDPM (Union démocratique du peuple malien) modifie l’article 22 de la constitution de 1974 qui prévoyait que le président ne pouvait être réélu qu’une fois. Des incidents armés avaient déjà eu lieu en 1974, 1975 et 1976. 1981 : Réunion à Paris des 31 PMA (Pays les moins avancés) dont 21 États africains. Si l’on excepte une tentative manquée d’assassinat perpétrée par des gendarmes en décembre 1980, Moussa Traoré ne voit plus son pouvoir contesté par ses pairs issus de l’institution militaire. Moussa Traoré, né le 25 septembre 1936 à Sébétou dans la région de Kayes et mort le 15 septembre 2020 à Bamako, est un militaire et un homme d'État malien, président de la République de 1968 à 1991. Moussa Traoré, alors lieutenant, conduisait les officiers qui, le 19 novembre 1968, avaient renversé le président Modibo Keïta, au pouvoir depuis l'indépendance. Président du Comité militaire de libération nationale du 19 novembre 1968 au 24 juillet 1979. Moussa Traoré, alors lieutenant avant de devenir général par la suite, était devenu président de la République un an plus tard et aura exercé un pouvoir quasiment sans partage. ... le numéro 10 le plus célèbre de l'histoire du football 23 octobre 2020. À son domicile dans la capitale du Mali, c’était un ballet incessant Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. Moussa Traoré, à la tête du Mali de 1968 à 1991 avant d'être renversé par un coup d'État militaire, est décédé mardi à l'âge de 83 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. À 72 ans, l’ancien président malien a été emporté par un problème cardiaque. Les réalisations matérielles de son passage resteront pour témoigner. Alors en mars 1991, des officiers organisent un coup d’Etat et … Celle-ci a conduit au renversement, le 18 août dernier, […] 1986-1987 : De nombreux retards s’accumulent pour le paiement des traitements des fonctionnaires. De 1968 à 1991, Moussa Traoré a fait son temps. La France intensifie son aide budgétaire et son assistance technique. Le 16 mai 1977, l’ancien président Modibo Keïta meurt de façon suspecte en détention à l’âge de 62 ans, entraînant une forte mobilisation populaire : des milliers de personnes se rendent à ses obsèques, auxquelles participent également des délégations officielles de pays voisins (notamment Guinée et Côte d’Ivoire). C’est bien nécessaire car la dette extérieure du pays triple de 1981 à 1991 pour atteindre à cette date plus de 2 500 millions de dollars. Il renforce les pouvoirs du général Traoré qui dispose désormais d’une autorité quasi illimitée. Feu Moussa Traoré ,Général de l'armée malienne est décédé en début d'après midi ce mardi 15 septembre. L’arrestation de plusieurs ministres est annoncée, notamment celle de Kissima Dounkara, ministre de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité. Le capitaine Diakhité prend le titre de chef du gouvernement provisoire. Leur chef Abdoul Karim Camara, dit « Cabral », décède sous la torture, le 17 mars 1980[4]. FRANCOIS ROJON / AFP L’ancien président malien, le général Moussa Traoré est décédé ce mardi 15 septembre. 11-13 février 1977 : Visite officielle de Valéry Giscard d’Estaing au Mali. Sur le plan international, la junte militaire poursuit la politique « tiers mondiste » de Modibo Keita, fondée sur un partenariat équilibré avec la Chine d’une part, l’URSS de l’autre, une solidarité maintenue avec les États africains « progressistes » et de bons rapports avec l’ancienne puissance coloniale qui accorde généreusement son aide et se félicite des choix résolument « francophones » de l’ancien Soudan français. 30 mars 1979 : Le gouvernement annonce la création d’un parti politique unique, l’Union démocratique du peuple malien dont le congrès constitutif se tient à Bamako du 28 au 31 mars. L’ancien président de la République du Mali, Moussa Traoré, est mort ce mardi 15 septembre à l’âge de 84 ans.La disparition de l’auteur du premier coup d’État de l’histoire du Mali, en 1968, intervient au moment où ce pays cherche une issue à une crise sociopolitique. Le déclenchement des hostilités voit les Maliens bombarder le nord-ouest du Burkina et les Burkinabés bombarder Sikasso. Le président Alpha Oumar Konaré commue sa peine pour « crimes économiques » en prison à vie le 21 septembre 1999 puis, en mai 2002, le gracie[3],[2]. Issu d'une famille malinké, Moussa Traoré est le fils d'un ancien soldat de l'armée française. Arrêté, celui-ci sera jugé en juillet 1972 et condamné aux travaux forcés. Le bilan de cette présidence apparaîtra extrêmement mince. C’est la porte ouverte à une pérennisation du pouvoir de Moussa Traoré, le président en exercice. En 1990 sont fondés le Congrès national d’initiative démocratique (CNID) par l’avocat Mountaga Tall et l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) par Abdramane Baba. Cela n’est pas encore de l’histoire, car cette période sert de repoussoir aux acteurs du mouvement démocratique, quand ils veulent stigmatiser les héritiers du dictateur sans tomber explicitement dans le point godwin. 11 juin 1985 : De nouveau candidat à l’élection présidentielle, Moussa Traoré est réélu avec 99,94 % des suffrages exprimés. 14 octobre 1977 : Signature d’une convention militaire franco-malienne qui renoue les relations interrompues en 1960. Il ajoute : « La roue de l'histoire tourne. Il meurt paisiblement au moment où le pays vient de connaître son quatrième coup d’état (après celui que lui-même avait perpétré le 19 novembre 1968, celui qui mît un terme à […] Il décide par ailleurs la libération de 240 prisonniers politiques et la fermeture du bagne de Taoudéni. C’est l’occasion de détournements de l’aide internationale qui n’est que très inégalement distribuée, la famine constituant, pour le gouvernement de Bamako, un moyen de venir à bout de la dissidence des Touareg sahariens. Le président burkinabé Thomas Sankara veut récupérer une bande de terre située au nord du territoire du Burkina Faso et peuplée de Touareg. Ces libérations sont effectives en juin et en novembre mais d’autres militaires, accusés de complot, sont condamnés à mort en juin 1977.au moment où l’annonce de la mort de l’ancien président Keita suscite une vague d’agitation dans le pays. Lepouvoir dénonce, par allusion aux événements de Chine, la « bande des quatre » ainsi incarcérée mais d’autres arrestations sont effectuées dans l’armée et dans la haute administration. Le régime dictatorial de Moussa Traoré se révèle incapable de faire progresser l’économie de façon appréciable. 30 mai 1986 : Un remaniement gouvernemental voit la création du poste de Premier ministre, confié à Mamadou Dembélé qui avait été l’un des principaux artisans de la répression contre les mouvements étudiants de 1979-1980. L’histoire continuera son jugement, Dieu le sien aussi. Mais il est resté militaire dans le comportement. Elle prévoit l’élection d’une Assemblée nationale mais institue un système de parti unique, un chef de l’État élu pour six ans au suffrage universel qui sera en même temps chef du gouvernement alors qu’une Cour suprême vérifiera la constitutionnalité des lois.